Depuis la peau
Depuis la peau Artiste : Matthias Pasquet Avec : Jérémy Fouqué Création sonore : Tristan Soreau Prise de son : Tristan Soreau &Matthias Pasquet 2022 – Installation multisupport – photographies – vidéo – audio stéréo Depuis 2018, Matthias Pasquet mène un projet de création participative avec Jérémy Fouqué, un ancien résident du Centre d’Accueil de Français d’Indochine (CAFI) de Sainte-Livrade-sur-Lot. Jérémy est fils d’un père vietnamien et d’une mère lot-et-garonnaise, il a passé son enfance au CAFI et y retourne régulièrement. Jérémy s’est fait tatouer sur le torse le plan des anciens bâtiments du CAFI. Ce geste est le point de départ de mon projet. Au travers des techniques de photogrammétries, de tirages argentiques et de réappropriation de documents d’archives, Depuis la peau explore un chemin mémoriel qui institue le corps comme lieu de mémoire possiblement collectif. La peau, comme interface entre soi et les autres, entre l’intérieur et l’extérieur, peut révéler les traces d’un passé non plus caché, mais revendiqué. Elle devient le lieu individuel, expressif et visible d’un retournement de situation mémorielle qu’une deuxième ou une troisième génération a la distance et la capacité d’opérer.
Ce qu’il reste à la nuit
Ce qu’il reste à la nuit Réalisation : Mathilde Reynaud Production : Le Fresnoy, Studio national des arts contemporains Avec : Allé Dicu Coby, Coby Rae Crosbie Prise de son : Déborah Drelon Sonification de données en temps réel : Tristan Soreau Sound Design & Montage son : Tristan Soreau Bruitage : Benjamin Poilâne Mixage : Tom Nollet 2024 – Installation interactive – 2 canaux vidéo – sonification de données en temps réel – Stéréo Synopsis : A l’heure où les voyages spatiaux tentent d’épandre une humanité hors de la Terre, deux astrophysiciens sont en prise avec leurs propres souvenirs, nostalgiques des exoplanètes qu’iels observent. Iels questionnent leur mémoire de ces lieux, jamais vécus, qui sont comme une trace rémanente qui imprime leurs propres manières d’arpenter, d’habiter la Terre. Des particules cosmiques, détectées en temps réel dans l’espace de l’exposition, explorent, nous rendent visible, une autre perspective de l’espace à travers la Terre. Parallèlement, un paysage terrestre au sein d’un environnement 3D en temps réel réagit au passage de ces particules, diffusant une lueur, lumière éphémère de leur passage. Dans une démarche emprunte de décolonialisme et d’enjeux écologiques, ces deux chercheuses et chercheurs s’interrogent sur leur fascination pour les corps célestes, et abordent une autre observation de l’espace.
La construction d’un arbre
https://tristansoreau.com/wp-content/uploads/2024/07/La-Construction-dun-arbre-Ana-EDWARDS-2023-on-Vimeo.mp4 La construction d’un arbre (La construcción de un árbol) Artiste : Ana Edwards Production : Le Fresnoy, Studio national des arts contemporains Sound Design : Tristan Soreau Montage son : Tristan Soreau Composition : Tristan Soreau Mixage :Yannick Delmaire 2023 – Installation audio-vidéo – stéréo La Construcción de un Árbol explore les continuités entre l’objectivation visuelle et l’instrumentalisation du monde, et la relation de cette dernière avec les mesures en Occident. Le projet est un dialogue entre une photo d’archive prise dans les plantations naissantes de monoculture d’eucalyptus et une video faite avec des scanners, comme système de construction d’images basé sur des mesures qui transforment l’espace et le temps en données pour les contrôler.
Le départ des images
Le départ des images (La partida de las imagenes) Réalisation : Ana Edwards Production : Le Fresnoy, Studio national des arts contemporains Sound Design : Tristan Soreau Montage son : Tristan Soreau Mixage : Yannick Delmaire Assistant Mixage : Tom Nollet 2022 – Documentaire/Expérimental – 11min – DCP 5.1 Surround Synopsis : Entre ethnographie et rêverie, La Partida de las Imágenes s’immerge entre les espaces du songe; la lumière et l’obscurité, le visible et l’invisible, la matière, les esprits et les images. Le film se concentre sur la façon dont les cartographies sociales, humaines et non humaines surgissent à travers le rêves d’une famille Mapuche dans le sud du Chili.
Monnaie Centrale
https://tristansoreau.com/wp-content/uploads/2024/07/MONNAIE-CENTRALE-EXTRAIT-1.mp4 Extrait 1 de Monnaie Centrale Monnaie Centrale Réalisation : Marin Martinie Production : Le Fresnoy, Studio national des arts contemporains Avec : Yuna Mahé, Marin Martinie Sound Design : Tristan Soreau Montage son : Tristan Soreau Prise de son : Pierre Dernoncourt Mixage : Simon Lebel 2022 – Animation/Expérimental – 25min – DCP 5.1 Surround Synopsis : D’où vient la monnaie ? Qui a le pouvoir de la créer ? On dit souvent qu’elle est un signe basé sur la confiance, on dit parfois qu’elle n’est qu’un voile qui recouvre la mécanique du marché, on dit encore qu’elle relève de la magie ou de la sorcellerie. En écoutant attentivement les spécialistes de l’argent, tout un chacun pourra constater que personne n’y comprend rien, à commencer par lesdits spécialistes.Si notre monde est bien gouverné par un capitalisme financier cybernétique dont la quête de profit infini est facilitée par la circulation toujours plus rapide de l’information, alors la promesse d’une infinité de biens déversés sur des marchés toujours plus vastes a toutes les chances d’être tenue, n’en déplaise au deuxième principe de la thermodynamique. Le système bancaire et les GAFAM touchent du doigt le vieux rêve de la transmutation et même celui, plus ancien encore, de la vie éternelle, ce qui revient au même. Monnaie centrale est un film d’animation rempli de pièces d’or et de billets de banque, objets dont on conviendra qu’il n’est jamais désagréable de les contempler. https://tristansoreau.com/wp-content/uploads/2024/07/MONNAIE-CENTRALE-EXTRAIT-2.mp4 Extrait 2 de Monnaie Centrale
Lemna
Lemna Réalisation : Mathilde Reynaud Production : Le Fresnoy, Studio national des arts contemporains Avec : Diane Cescutti & Charline Dally Sound Design : Tristan Soreau Montage son : Tristan Soreau & Benjamin Poilâne Bruitage : Benjamin Poilâne Mixage : Tom Nollet 2023 – Fiction/Expérimental – 12min – DCP 5.1 Surround Synopsis : Dans une atmosphère limpide, suspendue, presque artificielle, Matilda 1 et Matilda 2 nous suggèrent l’histoire de botanistes anglaises et américaines du XIXe siècle, en pleine observation du monde végétal. Leurs dialogues nés de l’étude des plantes s’entremêlent avec un langage technique de la pratique des logiciels 3D ; ils font émerger une sensibilité commune entre ces pratiques scientifiques et numériques, sous le signe de l’empowerment féministe. Elles portent l’histoire de ces femmes émancipées, celles passées et celles à venir. Au fil de leurs échanges, Matilda 1 et Matilda 2 sont contaminées par une fluidité verte dans leurs pensées et guidées vers les profondeurs des marais par des images de synthèse qui fondent leur corps dans un environnement étrange et luminescent.
The beach of beings
https://tristansoreau.com/wp-content/uploads/2024/07/LA-PLAGE-AUX-ETRES-Trailer-VIFF-2022.mp4 Trailer de La plage aux êtres The beach of beings Réalisation : Kendra McLaughlin Production : Le Fresnoy, Studio national des arts contemporains Avec : Vincent Duault, Olivier Jonvaux, Kendra McLaughlin Sound Design : Tristan Soreau Montage son : Tristan Soreau Bruitage : Felipe Esparza Pérez Mixage : Yannick Delmaire 2021 – Fiction/Animation/Documentaire/Expérimental – 20min – DCP 5.1 Surround Synopsis : Alors que son équipe numérise les traces d’une créature non-identifiée, une paléontologue entre en deuil pour un proche. Une méditation sur la préservation, enfant de la découverte et mère de la perte. https://tristansoreau.com/wp-content/uploads/2024/07/La-plage-aux-etres-by-Kendra-McLaughlin-extract-on-Vimeo.mp4 Extrait de La plage aux êtres
We are cut, we are fallen
We are cut, we are fallen